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La Réunion : Le préfet déclare la lutte contre les plus de 70 000 animaux errants une priorité d’Etat

8 novembre 2023

La Réunion : Le préfet déclare la lutte contre les plus de 70 000 animaux errants une priorité d’Etat

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Actus-réunion

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La Réunion compte plus de 70 000 animaux errants ou divagants, ce qui pose une problématique majeure. Le préfet, Jérôme Filippini, en a fait une priorité d’Etat et a lancé un plan d’action à la SPA de Sainte-Marie le 7 novembre 2023.

(…) Une citation du préfet de La Réunion illustre la nécessité d’une action immédiate : « Laisser ces chiens livrés à eux-mêmes est une forme de maltraitance ». Il a également souligné que « Quand on adopte un animal, on en est responsable ».

N’oublions pas : les personnes qui maltraitent les animaux ont plus de risques de maltraiter également les personnes et réciproquement. ( voir actualité du 3 septembre)
Ce qui signifie que celui qui maltraite son chien peut maltraiter les siens, et quand un enfant est maltraité, les animaux à ses côtés sont susceptibles d’être en danger. La maltraitance ne connaît pas de frontières entre les espèces.
Oui, la violence envers les animaux est bien souvent un indicateur de violence future. Ceux qui maltraitent des animaux auraient cinq fois plus de chances de commettre des actes violents envers des humains.

Selon Kathleen M. Quinn, les enfants qui maltraitent des animaux démontrent le premier indice, ainsi que l’indice le plus fiable, de comportement violent. De même, la violence envers les animaux est souvent un indicateur de violence familiale, d’abus ou de négligence envers les enfants.

(…) Chez l’adulte, la maltraitance animale serait associée à des violences commises tant sur les enfants, les partenaires intimes, et les personnes âgées. Concernant la violence intrafamiliale, la prévalence des menaces de violence et de mort sur l’animal de compagnie, alors que la femme subit des violences conjugales, serait de 52,9 à 54% (Ascione & Arkow, 1999; Monsalve et al.,2017; Weisslinger, 2021).

(…) Maltraiter un animal n’est pas le simple résultat d’un désordre mineur de la personnalité, mais le symptôme d’une perturbation mentale profonde. Les recherches en psychologie et en criminologie montrent que les gens qui commettent des actes de cruauté envers les animaux ne s’arrêtent pas là. Beaucoup d’entre eux reportent cette violence sur leurs semblables.

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